Description

La première phase du projet Partenariat Multi-Acteurs (MAP) sur le Financement et l'Assurance des Risques Climatiques et de Catastrophes (FARCC) a été mise en œuvre de 2019 à 2022. Ce projet avait pour objectif de fédérer les parties prenantes clés – gouvernement, société civile, secteur privé et universités – autour de solutions innovantes pour faire face aux impacts des changements climatiques. Il s'agissait d'intégrer des approches sensibles à la pauvreté, équitables en matière de genre et fondées sur les droits humains dans les mécanismes de FARCC au Sénégal. 

La deuxième phase (2023–2026) vise à consolider les acquis de la première phase tout en élargissant son impact. L’objectif consiste à institutionnaliser les plateformes PAM pour en faire des cadres de référence en matière de FARCC (Financement et l'Assurance des Risques Climatiques et de Catastrophes), tout en intégrant pleinement les perspectives des populations vulnérables. Cette phase renforce également les capacités de plaidoyer des acteurs locaux et promeut des solutions FARCC adaptées aux réalités socio-économiques du Sénégal. À noter que le Bangladesh a rejoint le projet tandis que le Laos ne fait plus partie des pays cibles.

Enjeu majeur

Le Sénégal, fortement exposé aux aléas climatiques (sécheresse, inondations, érosion côtière), manquait d'un cadre coordonné pour répondre efficacement à ces défis. La première phase du MAP visait à combler ce vide en instaurant un dialogue inclusif entre les différents acteurs et en sensibilisant les populations aux risques climatiques et aux solutions possibles.

Malgré les progrès réalisés lors de la première phase, des défis subsistent concernant l’intégration systématique des solutions de FARCC dans les politiques nationales et la mobilisation des populations vulnérables, en particulier les femmes. La phase 2 vise à relever ces défis tout en renforçant les efforts de plaidoyer et en produisant des données probantes pour influencer les décisions politiques.

Objectifs

Mettre en place une plateforme MAP nationale rassemblant toutes les parties prenantes clés.

Renforcer les capacités des acteurs sur les mécanismes FARCC et leurs applications pratiques.

Promouvoir des approches pro-pauvres et équitables en matière de genre dans les financements liés aux risques climatiques.

-Consolider les résultats de la première phase en institutionnalisant les PAM.

Intégrer des approches pro-pauvres, équitables en matière de genre et fondées sur les droits humains dans les mécanismes FARCC.

Renforcer les capacités techniques et les efforts de plaidoyer des membres du PAM pour un impact durable.

Initier des réflexions sur la protection sociale et l’assurance.

Resultats attendus

Sensibilisation accrue : Les parties prenantes disposent désormais d’une meilleure compréhension des événements climatiques lents (montée des eaux, salinisation) et de leurs impacts.

Cadre de coordination établi : Une plateforme multi-acteurs a été créée pour coordonner les efforts sur le FARCC au niveau national.

Renforcement des connaissances : Des ateliers ont permis aux agriculteurs et organisations de la société civile d’approfondir leurs compétences sur l’assurance agricole et les pertes et dommages.

Formalisation de la plateforme PAM : 10 nouvelles organisations membres seront intégrées, et les mécanismes de gouvernance seront renforcés.

Génération de données probantes : des publications sur les déplacements de populations et la protection sociale viendront alimenter les politiques de FARCC.

Dialogue élargi : des consultations nationales et des ateliers décentralisés permettront d’assurer une plus grande inclusivité dans le partage de l’information.

Plaidoyer renforcé : des changements dans les politiques nationales et internationales sont attendus pour mieux intégrer les politiques de FARCC.