Les effets des changements climatiques peuvent être divisés en deux catégories selon la durée sur laquelle ils se produisent et la vitesse de manifestation de leurs impacts. On distingue : les catastrophes soudaines, généralement considérées comme des événements météorologiques extrêmes dans le contexte climatique (par exemple les cyclones et les vagues de chaleur) et les événements à évolution lente qui se développent lentement et progressivement sur des années, des décennies ou des siècles (par exemple, l’élévation du niveau de la mer, l’acidification des océans et la désertification). Ces deux types de phénomènes ont un impact considérable sur la vie des populations. Tous causent des pertes et des dommages, entravent la jouissance des droits de l’homme et favorisent la mobilité humaine. Il aurait donc été primordial de prévenir ou de minimiser prioritairement les dégâts par des mesures efficaces d’atténuation, d’adaptation et de réduction des risques. En réalité, prévenir ou minimiser la totalité des risques n’est plus réellement possible eu égard au fait que les changements climatiques imposent déjà d’importants déficits irréversibles et en susciteront encore davantage. A ce titre, il serait essentiel de s’attaquer prioritairement aux pertes et dommages inévitables, notamment ceux des pays particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques.