Sharm El Sheikh accueille du 6 au 18 novembre 2022 la 27ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Cette COP 27, qui se tient en terre africaine, présente un espoir pour les communautés et collectivités territoriales des pays les plus vulnérables de faire progresser une mise en œuvre ambitieuse de l'Accord de Paris de manière globale, inclusive et équitable.
L'urgence et la vulnérabilité particulière de l'Afrique
La situation de l'Afrique mérite une attention particulière, car elle ne contribue qu'à hauteur de 4 % au total des émissions mondiales de gaz à effet de serre, (pour plus de 17 %
[1]de la population mondiale). Au même moment, son développement est menacé par la crise climatique, et elle est confrontée à d'énormes défis d'adaptation, à des pertes et dommages croissants, et à un manque de financement réel pour renforcer la résilience des communautés affectées par les catastrophes climatiques.
Faire de l'adaptation une priorité
L'augmentation de l'intensité et de la fréquence des changements climatiques a un impact direct sur les populations les plus vulnérables et leur développement. Parmi les 5 pays les plus vulnérables
[1] aux changements climatiques, quatre sont africains. Il est plus qu'urgent de mettre en œuvre des mesures d'adaptation climatique dans ces régions particulièrement vulnérables, en appréhendant les changements climatiques non pas comme un simple problème technique dû aux émissions de GES, mais comme un phénomène aux conséquences politiques et sociétales.
Des financements pour les pertes et dommages
Alors que les pertes et dommages se produisent partout dans le monde (comme en témoignent les incendies et les inondations aux États-Unis et dans l'Union européenne), ce sont les personnes les plus vulnérables, dont la capacité de réaction est limitée, qui sont les plus touchées. Nous l'avons constaté très récemment au Pakistan, où 33 millions de personnes ont été touchées par des inondations dévastatrices.
Faciliter l’opérationnalisation des Plans d’Action Technologiques
La COP 27 constituera certainement pour les Africains une opportunité pour soulever davantage la problématique récurrente de l’appui financier nécessaire que les Entités Nationales Désignées (END, points focaux du CTCN) des PMA ne cessent de réclamer pour contribuer plus efficacement à la mise en œuvre de l’action climatique au niveau national et accessoirement assurer leur fonctionnement.
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